En France, l’assurance habitation est obligatoire que cela soit pour les locataires, et les propriétaires en copropriété. Et si on n’est pas assuré, l’impact coûtera cher.
Exemple pour l’assurance habitation
Voici le cas de Luca, lors de la signature de son bail, le propriétaire lui demande son attestation d’assurance habitation. Sauf qu’il n’en a pas, et du coup le propriétaire lui refuse de signer son contrat d’habitation. Eh oui, sans assurance habitation, il est impossible de louer un logement. Et si Luca insiste avant de se loger dans un appartement sans assurance, il devrait s’engager à payer lui-même les accidents et les sinistres. Le montant peut lui couter très cher et pendant très longtemps. Mais alors, comment assure-t-on son logement ?
Mario souhaite assurer son habitat, mais il a du mal à choisir entre : un assureur privé ou une banque d’assureur. Un assureur proche de chez lui qui partage ses valeurs, ou bien un assureur à distance pour se caler sur ses habitudes de vie. Après avoir fait le tour des assureurs, Mario contacte l’assurance à laquelle il a le plus confiance. Il reçoit ensuite un devis, et le document d’informations sur la boite d’assurance et les offres disponibles. Il reçoit aussi le document nommé « DIPA » qui énonce les garanties du contrat. Avant de prendre sa décision, Mario étudie attentivement tous ces documents.
Sa voisine Emma va bientôt déménager. Pour demander à son assureur de modifier son contrat et d’y indiquer la date d’entrée dans son nouveau logement, elle a le choix entre : courrier, internet, téléphone, ou elle peut se rendre directement dans le bureau de l’agence. Comme elle déménage dans un grand appartement, et dans une ville où l’assurance coute plus cher, son assureur lui fait une proposition au-delà de son budget. Elle a le droit de refuser ou d’accepter l’offre. Elle la refuse, résilie son contrat, et fait appel à un autre assureur.
Bien comprendre son contrat d’assurance habitation
Cloé et Tony souhaitent faire ensemble le point de leur assurance habitation. Problème, ils ne comprennent pas tous les vocabulaires utilisés dans le contrat. Dans le langage d’assurance, on peut entendre parler du sinistre. Ce mot désigne un incident imprévu et que les victimes devront en informer à son assureur pour se faire rembourser. On appelle sinistre par exemple : un incendie, un vol, une inondation, un dégât des eaux ou une tempête. On peut également parler de la prime d’assurance. C’est une somme d’argent que vous payez chaque année pour être assuré. Ce montant est établi selon le profil du client de la boite d’assurance, par exemple : propriétaire, occupant ou non, ou copropriétaire, locataire, colocataire, étudiant ou sénior. Ils prennent en compte également la taille du logement, sa localisation, la valeur de leurs biens, aussi appelées les capitaux immobiliers, et le montant des franchises. Et la franchise est le montant qui reste à payer, lorsque l’assureur prend en charge l’indemnisation du sinistre.
Par exemple, Cloé et Tony sont responsables d’un dégât des eaux de l’appartement du dessus. Les réparations coûtent 500 euros, et le contrat prévoit une franchise à 100 euros. Leur assureur prendra en charge alors 400 euros. Et ils devront régler les 100 euros restants de la franchise. Certains assureurs proposent la franchise à zéro euro, mais il ne faut pas oublier que le montant de la franchise est toujours lié à la prime d’assurance.